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La FFAPAMM publiée !

Nous sommes heureux de vous informer que la directrice générale de la Fédération, Mme Hélène Fradet, fait partie des auteurs qui ont contribué à un numéro spécial de la revue Santé Mentale au Québec portant sur le dossier de la santé mentale et la justice.

La revue Santé mentale au Québec a un statut de revue scientifique qui fonctionne avec un comité de lecture externe et un comité de rédaction. Son bassin de collaborateurs et collaboratrices s’élève à plus de 2000. Ils représentent toutes les professions qui s’intéressent à la santé mentale, sans oublier les bénévoles et les usagers eux-mêmes qui trouvent dans la revue une voix accueillante à l’expression de leurs expériences.

Vous pouvez vous procurer ce numéro spécial (volume 34, numéro 2, automne 2009) auprès de Santé mentale au Québec (disponible sous format papier ou sous format électronique). Pour connaître les tarifs, prière de consulter la section Abonnements.

Extrait de l’article:

Entre la judiciarisation et l’intervention médico-psychosociale : la réalité des membres de l’entourage des personnes atteintes de maladie mentale

Au Québec comme ailleurs dans le monde, la maladie mentale fait souvent parler d’elle dans un contexte de folie associée à la perte de contrôle des facultés mentales d’une personne. Les stigmas sont encore très présents et ce, malgré les efforts de sensibilisation orchestrés par le ministère de la Santé et des Services sociaux ou par différents groupes communautaires. Les expériences rapportées par les familles démontrent que le traitement de la maladie mentale ne s’inscrit pas systématiquement dans un parcours tandem santé-justice. Cependant, lorsque des situations imposent l’intervention judiciaire, la personne atteinte et sa famille se retrouvent dans un monde inconnu et insécurisant. D’entrée de jeu, les règles sont complexes et du point de vue humain, compte tenu que la détresse émotionnelle des familles est trois fois plus élevée que celle rapportée dans la population, il s’agit d’une expérience qui est assurément très difficile à vivre, la souffrance de l’un s’entremêlant à celle de l’autre (Provencher et al., 2001).

Les familles québécoises, comme celles d’autres pays, sont souvent à court de moyens pour éviter que leur proche ne se retrouve dans les mailles du système judiciaire. Pour un membre de l’entourage, il n’y a rien de plus difficile que de dénoncer et faire arrêter son proche. Cependant, assister passivement à sa désorganisation n’est pas acceptable et encore moins, le fait d’envisager que la personne que l’on aime se retrouve en prison ou au pénitencier sans soutien médical systématique. Dans ces cas, selon les témoignages des familles, il s’agit d’une dérive médicale qui est bien loin du processus de rétablissement.

Lorsqu’une personne atteinte de maladie mentale est en décompensation, qu’elle commet un délit ou pose des gestes de violence qui l’entraînent vers une mise en arrestation, il y a là un signal d’alarme important qui devrait provoquer une réflexion chez l’ensemble des acteurs sociaux, médicaux et politiques.

Consultez le site web de l’Hôpital Douglas pour plus d’information sur la santé mentale et la justice:
En français: Justice et santé mentale
En anglais: Justice and mental health

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