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Les membres de l’entourage qui bénéficient d’un soutien adéquat facilitent le cheminement vers le rétablissement de leur proche

boutonc_cercle_e1« Le psychiatre m’a mentionné que ses entrevues étaient confidentielles mais il a quand même ajouté « Je ne peux parler mais je peux écouter », cela a été bénéfique. C’est important d’être écouté. » – Témoignage anonyme issu du sondage de la FFAPAMM et de du CAP santé mentale.

 Que ce soit en santé physique ou en santé mentale, l’importance de la collaboration des membres de l’entourage est documentée. Une attitude d’ouverture de la part des professionnels peut changer de façon considérable le processus clinique et la qualité de l’accompagnement.

L’annonce de la maladie mentale d’un proche provoque un état de choc pour les membres de l’entourage et, en ce sens, la cellule familiale vit des changements importants. Le processus d’adaptation sera vécu différemment par chaque membre de la famille et c’est pourquoi il faut y porter une attention particulière.

Il est normal de voir le niveau de stress et d’anxiété de l’accompagnateur augmenter. Il peut vivre de la gêne et de l’embarras reliés aux comportements de son proche, l’impression de ne pas savoir quoi faire ou de ne pas en faire assez, l’impression d’être envahi par les besoins de l’autre au détriment de sa vie de famille, de ses amitiés et de son travail. La détresse émotionnelle est parfois telle que les membres de l’entourage ont parfois l’impression d’avoir perdu le contrôle de leur vie. Ils se sentent souvent à la merci de leur proche ou de l’équipe traitante. Les inquiétudes au sujet de l’avenir et la peur de faire des mauvais choix qui compromettraient l’avenir de leur proche deviennent envahissants.

Dans cet ordre d’idées, un récent sondage mené auprès de 302 membres de l’entourage nous a permis de constater que 46% d’entre eux avaient déjà eu le sentiment d’avoir nui involontairement au rétablissement de leur proche. À titre d’exemples : trop le protéger, faire les tâches à sa place, ne pas mettre de limites claires, être trop exigeant, trop émotif, etc.

Or, toutes les études convergent sur le fait qu’offrir un soutien adéquat aux membres de l’entourage comporte de grands avantages à la fois pour eux-mêmes, pour leur proche et le système de santé et de services sociaux. Le Plan d’action en santé mentale 2015-2020 abonde dans le même sens : « Ils ont de nombreux besoins qui doivent être reconnus, notamment en matière d’information sur les maladies mentales, sur les services disponibles, sur le soutien qu’ils peuvent obtenir et sur les stratégies à adopter afin de faire face à cette nouvelle réalité. »1

 Afin de favoriser la bonne communication entre l’entourage, leur proche et les intervenants, il faut assurer un espace pour chacun. Pour ce faire, il faut prendre le temps d’écouter et de prendre en considération les besoins des uns et des autres.

La communication, c’est payant… Parlons-nous !

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1 Plan d’action en santé mentale, p.19

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