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Redonner un sens : De la perte de repères à la recherche d’une signification porteuse d’espoir

Les répercussions d’un trouble mental sur les membres des familles ont été documentées depuis près d’une cinquantaine d’années. Si l’apport des recherches faites sur le sujet a permis de mieux comprendre comment les membres de familles vivent cette situation et de développer des interventions visant à répondre à leurs besoins, elles ont également permis de faire état de la perte de repères qu’entraine cet événement.

Il y a perte de repères parce qu’à prime à bord cela ne fait pas de sens pour les membres des familles de voir un des leurs changer radicalement sous l’effet des manifestations d’un trouble mental. Cela ne fait pas de sens de voir l’un des leurs adopter des comportements préoccupants, inquiétants et pouvant parfois mettre sa sécurité et celle des autres à risque. Cela ne fait pas sens de constater qu’un des leurs ne peut plus fonctionner au quotidien ou occuper les rôles qui sont attendus de lui socialement. Cela n’a surtout pas de «bon sens» de voir l’un des leurs perdre ses repères et surtout le voir dans un état de souffrance où ils sont confrontés aussi bien à leur impuissance qu’à leurs limites à pouvoir la soulager.

Par ailleurs, un sentiment de perte est souvent ressenti par les membres de famille, autant à l’égard de la personne atteinte, que de leur relation avec elle qu’en ce qui concerne la vie familiale imaginée et souhaitée. Cette perte de repères vécue aussi bien par les membres des familles que par la personne aux prises avec un trouble mental nécessite de se réajuster, de se repositionner sur plusieurs plans et éventuellement d’aller à la recherche d’une signification, d’un nouveau sens à cet événement dans la vie personnelle et familiale.

Vous voulez connaître la suite?
Consultez la rubrique Textes d’intérêt dans notre section Campagne de sensibilisation pour prendre connaissance du texte de Mme Marie-Hélène Morin, travailleuse sociale et professeure en travail social au département de psychosociologie et de travail social à l’Université du Québec à Rimouski (UQAR).

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